L'OMS promeut à nouveau l'allaitement maternel
Actualité publiée dans "Santé et enfance" le 29/02/2012
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'allaitement au sein est un moyen efficace de préserver la santé et d'assurer la survie de l'enfant. Allié à une alimentation d'appoint, il aiderait à prévenir la malnutrition et permettrait de sauver environ 1 million d'enfants.
Un allaitement qui pourrait sauver 1 million d'enfants
Allaiter est bon pour la mère, en effet cela apporterait un bien-être et permettrait de réduire le risque de cancer ovarien et mammaire.
L'OMS déclare « Lorsqu’il est exclusif, il entraîne souvent un arrêt des règles, ce qui constitue une méthode naturelle, mais pas infaillible, de contrôle des naissances ».
L'allaitement au sein permettrait aussi de retrouver plus rapidement le poids d'avant la grossesse, et de lutter contre l'obésité.
En ce qui concerne l'enfant, l'allaitement est évidemment aussi bénéfique. En effet, il fournit toutes les calories et les nutriments dont l'enfant a besoin les premiers mois et permet de lutter contre la malnutrition.
De plus, le lait maternel contient des anticorps qui aident à la protection contre les maladies courantes de l'enfance comme les pneumonies, les diarrhées.
Pour apporter tous ces bienfaits, aussi bien à l'enfant qu'à la mère, l'allaitement doit commencer dès la première heure qui suit la naissance et rester exclusif pendant 6 mois.
La mère doit rester à disposition de l'enfant et l'allaiter dès qu'il le réclame, jour et nuit. Après le premier semestre et jusqu'aux 2 ans de l'enfant, ou plus, l'allaitement doit être complété par une autre alimentation.
Aujourd'hui, selon l'OMS, dans le monde, ce serait environ 40 % des bébés de moins de 6 mois qui seraient allaités uniquement au sein. Ce pourcentage n'est pas assez élevé pour l'autorité sanitaire qui préconise depuis toujours l'allaitement exclusif au sein pendant les six premiers mois de vie.
En France, ce taux atteint 60 %, l'OMS déclare que ce dernier doit être encouragé.