Les CPE québécoises attendent leur convention
Actualité publiée dans "International" le 06/12/2011
Depuis plus de vingt mois, les centres de la petite enfance (CPE) attendent leur convention. Ces institutions, financées à 85 % par le gouvernement québécois, ont annoncé qu'elles iraient de l'avant avec les moyens de pression en leur possession.
Un abandon des centres de la petite enfance ?
Les CPE sont donc des institutions québécoises ayant pour but la garde et l'éducation de jeunes enfants. Ce réseau a vu le jour en 1997, et est géré par un conseil d'administration composé d'au moins deux tiers de parents utilisateurs de ce service de garde.
Depuis cette date, on compte 1000 centres de ce genre dans la province québécoise. Ces institutions visent à stimuler le développement des enfants que ce soit dans le domaine de la santé, du bien-être ou encore du social, de leur naissance à leur entrée à l'école.
Cela fait plusieurs mois que les conventions collectives de ces instituts sont échues, comme le dit Louise Labrie, représentante des CPE, « On ne peut pas attendre et leur dire qu'on leur laisse six mois pour se réorganiser, c'est assez ».
Ces institutions reprochent à la partie patronale d'avoir ignoré leurs demandes syndicales de mars dernier. Une augmentation des salaires sur 3 ans et une uniformisation des vacances ou jours de congé accordés sont attendues par les CPE.
La confédération des syndicats nationaux (CSN) a annoncé que la grève dans les centres de la petite enfance de ce 7 décembre serait annulée, car elle a reçu la garantie que d'intensives négociations se dérouleront d'ici au 5 février.
La ministre de la Famille a bon espoir de « trouver rapidement un terrain d’entente avec la CSN, de façon à ce que les parents continuent de recevoir des services de garde de qualité ».