La présence maternelle favorise le bon développement de l'enfant
Actualité publiée dans "Société" le 01/02/2012
Des chercheurs américains ont confirmé que les enfants très entourés par leur mère ont un hippocampe plus développé dans le cerveau. Cette structure du cerveau est liée à leur capacité d'apprentissage et à leur mémoire.
Les soins maternels développent l'hippocampe
Des chercheurs de la « Washigton universtiy school of medicine » ont mené une étude auprès de 92 enfants âgés de 7 à 10 ans. Ces enfants avaient participé, plus petits, à une étude sur la dépression maternelle.
Ils ont été observés au moment de l'interaction avec leur mère qui pouvait soutenir et encourager son enfant alors qu'il essayait d'ouvrir un cadeau attrayant. Cette situation était censée illustrer les contraintes de la parentalité quotidienne.
L'interaction mère-enfant a été évaluée par des assistants de recherche ne connaissant rien de la santé de l'enfant ou du tempérament et des antécédents de la mère. Des tests ont été effectués pour évaluer le comportement des parents lorsqu'ils interagissent avec leur enfant.
Il a été révélé que les enfants bien entourés par leurs parents et sans dépression ont, vers l'âge de 7 ans, « un hippocampe presque de 10 % plus volumineux que celui des enfants, dont les mères ne sont pas aussi interactives. »
Les parents ont donc un rôle indiscutable dans le développement de la capacité d'adaptation de l'enfant. Le docteur Joan L.Luby déclare « En santé publique, nous devrions accorder plus d'attention à cet environnement parental, encourager la parentalité qui a un impact important évident sur le développement de l'enfant. »
Un meilleur développement de l'enfant
L'hippocampe est une structure du cerveau, située dans le lobe temporal médian, sous la surface du cortex. Elle joue un rôle central dans la mémoire et dans la navigation spatiale.
Les psychologues et les neuroscientifiques sont généralement d'accord sur le rôle important de l'hippocampe dans la formation des nouveaux souvenirs.
L'hippocampe est une des premières structures atteintes dans la maladie d'Alzheimer, ce qui explique les pertes de mémoire et la désorientation.
En raison de sa présence dans chacun des deux hémisphères cérébraux, un dommage unilatéral sur un seul des hippocampes n'entraine pas de problèmes importants de mémoire.
Au contraire, des lésions sur les 2 hippocampes peuvent entrainer de profondes difficultés à former de nouveaux souvenirs et également détériorer une partie des souvenirs déjà présents.