La « Baby-Shower », une fête de plus en plus tendance
Actualité publiée dans "Société" le 09/08/2012
La « Baby-Shower », fête pour les futures mamans, est née aux États-Unis. Aujourd'hui, elle s'implante petit à petit en France, une aubaine pour certaines entreprises qui se lancent dans l'organisation de ces événements.
La « Baby-Shower »
Avec les séries télévisées, la « Baby-Shower » est devenue un événement courant dans la vie des futures mamans américaines.
Le principe consiste à ce que les amies de la femme enceinte organisent un après-midi afin de fêter la naissance à venir. Pour l'occasion, les amies doivent prévoir la décoration, les gâteaux, des animations et elles offrent aussi des cadeaux qui seront utiles à la future maman.
Pour assurer l'animation et l'ambiance conviviale de cet événement, certains sites proposent des idées de jeux comme, par exemple, des quiz, des devinettes sur le tour de ventre de la future maman, ou encore un « petit bac » spécial bébé.
Un gâteau de couches, en anglais « Diaper cake », est aussi offert à la maman. Ce dernier est composé de couches et de cadeaux pour l'enfant à venir.
De nouvelles entreprises d’événementiel
En France, le concept de la « Baby-Shower » s'implante petit à petit. Une ancienne assistante maternelle, Valérie Rajaonah, a profité de cette nouvelle idée pour ouvrir sa propre entreprise d'organisation de ce type d’événement à Poitiers.
C'est donc en mai dernier que « caillou et coccinelle » a vu le jour. Valérie Rajaonah explique que « dans les grandes villes françaises, comme à Paris, Lyon ou Bordeaux, les familles branchées ont adopté cette mode dès les années 2000. Pourquoi pas Poitiers ? »
Pour le moment, elle ne s'est occupée que de 2 « Baby-Shower ». Pour l'organisation de ces fêtes, elle doit prendre en charge la décoration, les animations, la réalisation du gâteau de couches. Elle cuisine aussi des cupcakes pour l'occasion.
Pour cette fête, chaque invité doit payer 40 euros. À Paris, les prix pour ces événements avoisinent les 70 euros. Valérie Rajaonah déclare vouloir « vivre de ce métier », et ajoute aimer « l'étincelle dans les yeux des mamans ».