Près d’un enfant de 0 à 18 ans sur deux mange moins d'un fruit et légume par jour
Actualité publiée dans "Santé et enfance" le 05/01/2015
La commission mixte des études économiques des fruits et légumes frais France AgriMer/Ctifl/Interfel a mené une étude sur la consommation des fruits et légumes frais chez les enfants. Les résultats indiquent que près d'un enfant sur deux (40%) mange moins d'un fruit et légume par jour. Ce qui est très loin des 5 fruits et légumes par jour conseillés.
L'importance du plaisir dans la nourriture des enfants
Les chercheurs ont pu établir un lien entre nourriture et plaisir chez les jeunes enfants : les enfants ont moins de plaisir à manger des légumes. Et plus particulièrement les légumes frais.
La consommation de fruits est plus élevée du fait de leurs goûts souvent sucrés et de leurs couleurs plus attrayantes.
La responsabilité des parents
L'étude met également en évidence la responsabilité des mères de famille : lors des courses, la tendance est plutôt d'acheter des produits plus rapides à cuisiner mais sans que cela influe sur la consommation de fruits et légumes.
Le fait de ne pas manger suffisamment de fruits et légumes est plutôt lié au régime alimentaire des mères. Seules 35% des mères en consommaient durant leur enfance. Les mères qui n'en consomment pas n'en proposent pas à leurs jeunes enfants alors que c’est à ce moment que l’éducation du goût devrait se faire.
Les enfants mangent mieux au début de leur vie
L'étude montre que ce sont les enfants ayant un âge situé entre 0 et 5 ans qui mangent le plus de fruits et légumes. 6 jeunes enfants sur 10 consomment au moins un légume par jour, souvent pour le déjeuner. 3 enfants sur 4 mangent un fruit au goûter.
Cette tendance se réduit pour les enfants entre 6 et 12 ans où déjà un enfant sur 3 n'en mange plus.
Les adolescents de 13 à 18 ans ont le choix de pouvoir manger ce qu'ils souhaitent ou non, les fruits et légumes n'étant choisis que par un jeune sur 4.
Cette étude montre clairement que de gros efforts sont à faire afin d’avoir un régime alimentaire équilibré.
Consulter l'étude complète.
Sources :