Petite enfance : la CNAF se dit comprise par les communes
Actualité publiée dans "Société" le 02/05/2012
Une étude de la CNAF sur la « politique de la petite enfance vue par les communes » montre que les élus locaux se sont investis pour accroître la capacité d'accueil des jeunes enfants. Le contrat enfance-jeunesse est compris et apprécié et la Caf est le premier partenaire pour la petite enfance.
Une étude sur la « politique petite enfance vue par les communes »
300 élus de communes françaises ont été interrogés. Les résultats mettent en évidence l'intérêt pour une politique adaptée aux besoins des parents actifs pour répondre aux besoins des familles.
Les élus estiment l'offre globalement adaptée, mais ils soulignent tout de même quelques difficultés. Ils sont conscients que les familles ayant des horaires atypiques ont plus de mal à trouver une solution d'accueil. Certains élus précisent que les familles à faibles revenus, les familles monoparentales sont dans certaines communes prioritaires pour l'obtention d'une place.
L’optimisation de la qualité des services comme l'information des familles, l'accompagnement des enfants, la mise en réseau des assistantes maternelles est également un chantier fréquemment évoqué par les communes.
Au total, les deux tiers des communes (65 %) et la majorité des intercommunalités signataires d’un Cej (contrat enfance jeunesse) (85 %), estiment s’être fortement investies durant les quatre dernières années.
Près des trois quarts, 74 %, de l’ensemble des communes signataires indiquent que ces actions ont permis, en grande partie, de répondre aux besoins des familles.
Plus de 85 % d’entre elles considèrent qu’elles maintiendront ou augmenteront leur investissement à l’avenir. De plus, les relations avec les caisses d’Allocations familiales (Caf) sont satisfaisantes.
En effet, 69 % des élus disent faire appel aux compétences de la CAF en matière de petite enfance, et 86 % d'entre eux jugent positif ou très positif l'impact de l'intervention de la CAF dans le cadre du CEJ. Le partenariat avec la CAF est jugé très (35 %) ou assez (34 %) satisfaisant.
Néanmoins, les préoccupations sociales pour les familles en difficulté se concentrent sur les horaires atypiques des parents, les autres besoins des familles sont jugés moins aigus. Quelques points restent donc à améliorer même si le bilan global est positif.
La première partie de l'étude portait sur la connaissance par les élus, des besoins de la population et de leur couverture par l'offre locale. La seconde partie, elle, était consacrée à la perception par les élus de leurs relations avec la CAF. Le résultat apparaît nettement positif.