Parentalité : les entreprises peuvent aussi intervenir
Actualité publiée dans "Société" le 05/09/2012
Selon le CAS, par rapport aux autres pays industrialisés, la France est en retard en matière d'aide à la parentalité. La ministre de la Famille a décidé de s'appuyer sur un rapport qui lui a été remis pour y remédier et « aider les parents à être parents ».
La France en retard
Contrairement à la plupart des pays industrialisés, la France est en retard en ce qui concerne l'aide à la parentalité. C'est pourquoi le centre d'analyse stratégique (CAS) a remis un rapport à Dominique Bertinotti, ministre de la Famille.
Le rapport donne des idées pour « aider les parents à être parents ». Le but de cette aide à la parentalité, qui fait partie de la plupart des politiques sociales des pays industrialisés, est d'assister les parents pour prévenir les comportements à risques pour la société.
En 2010, en France, le coût de l'aide à la parentalité s'élevait à 120 millions d'euros, financés à 50 % par la caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) et le reste par l'État et les collectivités locales.
Pour la rentrée, la ministre de la Famille s'est inspirée du rapport et a annoncé que les entreprises pouvaient offrir 1 heure à leurs salariés pour qu'ils puissent déposer ou aller chercher leur enfant à l'école, un début en matière d'aide à la parentalité.
Les méthodes à l'étranger
Le rapport évoque aussi les dispositifs mis en place à l'étranger. Par exemple aux États-Unis, les parents peuvent assister à des conférences sur l'éducation des enfants sur leur lieu de travail. Des programmes multimédias donnant des conseils aux parents sont aussi disponibles, et ce, en plusieurs langues.
Au Canada, un autre dispositif est appliqué : celui des « soirées gars ». Ces dernières permettent de rapprocher pères et fils autour de la lecture par exemple ou d'autres activités. En Israël, ce sont des parents qui donnent des cours à d'autres parents, le tout, toujours dans une optique d'aide à la parentalité.