Les enfants « cadets » seraient plus indépendants
Actualité publiée dans "Société" le 03/01/2012
Selon une étude, les fils et filles cadets deviennent des adultes plus épanouis que les autres. En recherchant constamment leur place dans leur famille, ces « enfants du milieu » développent de plus grandes capacités de négociation et de développement.
Le non-favoritisme, un atout dans la vie de l'enfant
La psychologue Catherine Salmon a écrit un livre avec la collaboration de Katrin Schuman dans lequel elles examinent les caractéristiques des enfants du milieu.
Pour Catherine Salmon, « Les enfants du milieu sont habitués à ne pas avoir tout, tout de suite. Ils apprennent la gratification différée et cela les aide dans la vie ».
« Enfants, ils doivent attendre énormément. Ils doivent attendre pour monter dans la voiture. Leurs parents attachent d'abord les plus jeunes. Ils attendent que l'aîné joue son rôle. Ils espèrent être complimentés pour leur travail à l'école.... » explique ainsi la psychologue.
Le journaliste américain Jeffrey Kruger, après un recensement d'études et une analyse de sa propre expérience, est pour sa part, convaincu que « 95 % des parents du monde ont un favori, et que les 5 % restant mentent. »
Les parents seraient prédisposés à faire preuve de favoritisme, ils préféreraient leur aîné pour qui ils ont dépensé le plus de temps et d'argent ou parfois le benjamin et sa vulnérabilité. Les enfants du milieu sont plus souvent préférés lorsqu'ils sont le seul garçon ou la seule fille de la famille.
Il est prouvé que les cadets d'une fratrie, n'ayant pas tenu la position de supériorité (réservée à l'aîné), ou bien le pouvoir de manipulation souvent associé au plus petit, sont dotés d'une bonne sociabilité.
En effet, ils n’ont pas tendance à se montrer dominants, et sont doués pour le travail en groupe. Ayant bénéficié de moins de surveillance de la part de leurs parents, ils sont habitués à travailler de façon indépendante.
Il est aussi démontré que l'hostilité diminue avec l'âge, par exemple, 75 % des gens se disputaient fréquemment avec leurs frères et sœurs dans leur jeunesse, selon une étude de l'université d'Indianapolis, à l'âge adulte, 87 % d'entre eux ne se disputent plus.