Belgique : un 3e nourrisson déposé dans la boite à bébé d'Anvers
Actualité publiée dans "International" le 26/07/2012
À Anvers, la boîte à bébé créée en 2000 a accueilli son 3e nouveau-né. Le petit garçon se trouve au centre de soin à l'enfant Good Engels en attendant qu'une famille d'accueil lui soit trouvée, mais ces boites inquiètent l'ONU.
En attente d'une famille d'accueil
Le petit, déposé dans la boîte à bébé d'Anvers, a été provisoirement baptisé Adriaan De Klein. Il se trouve pour l'instant au centre de soin Good Engels, en attendant qu'une famille d'accueil lui soit attribuée.
La présidente du centre public d'action sociale (CPAS), Leen Verbist, a annoncé que l'enfant pourrait être placé dans une famille d'accueil dans moins d'un mois, et que cette dernière deviendrait sa famille adoptive si la mère ne revenait pas sur sa décision pendant les 6 mois qui lui sont accordés.
En 2007 et 2009, la boîte à bébés a déjà recueilli deux enfants qui ont tous les 2 été adoptés. La police a ouvert une enquête pour connaître l'identité de la mère qui l'a déposée en main propre l'enfant à l'association sans but lucratif (ASBL), à l'origine de ces boites à Anvers.
La responsable de l'ASBL explique ne pas pouvoir aider la police, car selon elle « Tout s'est passé très vite. »L'association défend le choix de cette mère, elle conseille « toujours aux personnes qui nous contactent de se tourner vers les services de l'adoption, mais l'anonymat est parfois important. »
La boîte à bébé inquiète l'ONU
L'Organisation des Nations Unies (ONU) s'inquiète de l'augmentation du nombre de boîtes à bébé. En effet, en Europe, 200 de ces boîtes ont été implantées et 400 enfants ont été abandonnés.
Pour les plus dubitatifs vis-à-vis de ses boites, ce seraient, la plupart du temps, des militants anti-avortement qui soutiendraient ces dispositifs, inciterait les femmes à accoucher dans des conditions parfois précaires au lieu d'aller à l'hôpital.
Selon l'ONU, le droit de l'enfant à connaître ses origines est également violé avec ces boîtes. La question se pose aussi de savoir si l'accouchement sous x est une meilleure solution, un débat est donc relancé.