8 nourrissons sur 10 sont vaccinés contre l'hépatite B
Actualité publiée dans "Santé et enfance" le 30/07/2012
Le 28 juillet dernier s'est déroulée la journée mondiale contre l'hépatite, organisée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), dans le but de sensibiliser davantage les gens face à cette maladie et d'appeler les différents pays à poursuivre leurs efforts.
Une maladie courante
Bien que l'hépatite soit une des maladies les plus graves et les plus courantes dans le monde, elle reste une des plus méconnues. L'hépatite est une inflammation du foie souvent non diagnostiquée et non traitée.
Selon l'OMS, cette maladie est « plus proche qu’on ne croit », elle tue près d'un million de personnes chaque année dans le monde et est également responsable de nombreux cancers du foie et de cirrhoses.
L'hépatite se décline sous plusieurs formes A, B, C, D et E, mais toutes ne se transmettent pas de la même façon.
Les formes A et E se transmettent généralement par l’eau ou des aliments contaminés. La B et la C, elles, sont transmises par le sang, le sperme et autres sécrétions biologiques et enfin la forme D n’apparaît que chez les personnes atteintes de l’hépatite B.
Des vaccins et des dépistages en augmentation
L'hépatite B est l'une des formes de la maladie les plus répandues dans le monde et concerne environ 2 milliards de personnes, dont au moins 350 millions sont des porteurs chroniques. En France, bien que moins présente par rapport à d'autres pays, elle concerne 280 000 personnes.
Or même si des efforts ont été faits dans le dépistage, la moitié des personnes atteintes ne le savent pas.
Un plan national de lutte contre les hépatites B et C a d'ailleurs été lancé de 2009 à 2012 afin de réduire la transmission des virus, de renforcer le dépistage pour une prise en charge aussi précoce que possible.
Grâce à lui, le nombre de vaccins chez les nourrissons pour lutter contre l'hépatite B a augmenté. Désormais, 81 %, soit 8 bébés sur 10, sont vaccinés à l'âge de 6 mois, contre 31 % en 2007. L'OMS appelle néanmoins à poursuivre les efforts déjà réalisés, notamment en ce qui concerne la couverture vaccinale des adolescents qui, selon l’organisation, pourrait être améliorée.