Les fast-foods français plus sains qu'aux États-Unis
Actualité publiée dans "Santé et enfance" le 24/04/2012
Selon une étude, la teneur en sel des plats servis dans les grandes chaines de fast-food diffère selon les pays. Malgré le fait que dans les fast-foods français les plats soient encore trop salés, ils sont tout de même plus sains que ceux des fast-foods américains.
Des produits moins salés
Avec un public cible de plus en plus jeune, les fast-foods tiennent une place de plus une plus importante dans l'équilibre alimentaire des enfants. Le capital santé de l'adulte se constituant durant son enfance, l'impact sanitaire de ces restaurants n'est pas à prendre à la légère.
De nombreux efforts relatifs à l'équilibre ou à la constitution des différents plats ont ainsi été réalisés par les différentes chaines de ces restaurants.
Par exemple, dans les fast-foods en Grande Bretagne et en France, la baisse de consommation de sodium est dans les priorités pour leurs programmes de nutrition et de santé. Des fruits sont également proposés en dessert.
De manière générale, les plats de ces grandes chaines ne sont certes pas équilibrés, mais diffèrent d'un pays à un autre.
Une étude publiée dans une revue canadienne a démontré que la teneur en sel était différente pour des plats de fast-foods américains que dans les plats français ou britanniques d’une même chaîne.
Elizabeth Dunford, auteur de la recherche et chercheuse au « George Institue for Global Health » à Sydney, déclare : « Il y a vraiment de grands écarts sur la teneur en sel dans les six pays testés, alors que les produits portent partout le même nom. »
Les États-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont les 4 pays sur les 6 étudiés qui salent le plus leurs plats. La France et la Grande-Bretagne, malgré leur vigilance sur la teneur en sel de leurs plats, ne le sont pas assez d'après Elizabeth Dunford.
Seulement, une trop grande consommation de sel n'est pas anodine. De nombreux travaux scientifiques suggèrent que cela favorise certaines pathologies comme l'hypertension artérielle, les accidents vasculaires cérébraux, les maladies rénales, certains cancers ou encore l'ostéoporose.
Contrairement aux idées reçues, les cardiaques et les personnes âgées ne sont pas les seuls concernés. C'est en réalité sur les enfants qu'il conviendrait de faire porter les efforts.
En effet, le sel induit en outre une augmentation de l'apport calorique, car il accentue l'appétit et la soif. Or un enfant obèse a plus de chances de le rester toute sa vie.