Les animaux de compagnie sont bons pour la santé des tout-petits
Actualité publiée dans "Santé et enfance" le 10/07/2012
Une étude finlandaise vient de constater une nouvelle fois l'intérêt pour les tout-petits d'avoir un animal domestique auprès d'eux, que ce soit pour leur épanouissement psychologique ou leur santé physique.
Moins de risques d'infections
L'étude s'est basée sur 397 enfants finlandais dont les parents ont noté quotidiennement dans un journal l'état de santé de leur enfant de l'âge de 9 semaines à 52 semaines.
Selon l’étude, les symptômes d'infections respiratoires comme la toux, la rhinite, ou encore la fièvre sont pour 30 % moins présents chez les enfants ayant des chats ou des chiens à leur domicile. De plus, ils étaient environ moitié moins enclins à développer des infections de l'oreille.
Les chercheurs confirment que les enfants qui « avaient des contacts avec un chien ou un chat à domicile » étaient en « meilleure santé pendant la période de l'étude. »
La protection la plus efficace a été observée chez les enfants qui avaient un chien présent à l'intérieur de la maison jusqu'à six heures par jour, par rapport aux enfants qui n'avaient pas de chien ou qui avaient des chiens qui étaient toujours dehors.
Selon les chercheurs, « les contacts animaux pourraient aider à faire mûrir le système immunitaire, menant à des réponses immunitaires plus efficaces et à des périodes d'infections plus courtes. »
L'étude ajoute qu'en plus d'avoir moins fréquemment des infections de l'oreille et respiratoires, les bébés proches de chiens nécessitaient en moyenne moins de traitements antibiotiques par rapport à ceux n'ayant pas d'animaux domestiques.
Des résultats contestables
De précédentes études ont montré des résultats contradictoires. En effet, certaines d'entre elles n'ont trouvé aucun bénéfice pour les jeunes enfants à vivre à proximité d'animaux à fourrure. D'autres ont trouvé que le contact animal semblait offrir une protection contre les rhumes et les affections de l'estomac.
Les auteurs de l'étude expliquent que leur travail diffère des analyses précédentes parce qu'il se concentre uniquement sur la première année après la naissance et n'inclut pas d'enfants plus âgés.
En ce qui concerne les chats, ils semblent également apporter une certaine protection aux bébés, même si l'effet observé est plus faible qu'avec les chiens.
Selon l’immunologiste Jean-François Bach, « L’hygiène qui compte, c’est la propreté de l’eau que l’on boit, la chaîne du froid, les vaccinations et les antibiotiques utilisés à bon escient ».