Puériculture : Récupération et mode ne sont pas incompatibles
Actualité publiée dans "Actualité locale" le 26/03/2013 - Mise à jour le 14/10/2013
Mélanie Sola, une styliste free-lance se sert de vêtement récupéré chez Emmaüs pour créer des tenues pour enfants. Sur son site, elle explique comment elle choisit les tissus et présente quelques pièces de sa création.
Des vêtements pour bébés à la mode
Utiliser du vieux pour habiller ses enfants n’a rien de très innovant. Qui n’a en effet jamais échangé ou donné un vêtement devenu trop petit pour son bambin ? À Lyon, une styliste pousse le concept encore plus loin, revisitant des tenues parfois vieillottes en nouvel habit à la mode.
Se lançant dans le bain du free-lance en 2003 à Lyon, la styliste Mélanie Sola récupère aujourd’hui des vêtements chez Emmaüs qu’elle choisit pour leur couleur et leurs motifs des années 50/60 et y taille des tenues pour enfants. Une idée apparue après avoir voulu « essayer de tailler des petits habits » dans des vêtements qu’elle aimait bien, mais qu’elle ne portait plus.
Outre l’aspect visuel, la styliste joue aussi sur la qualité assurant que la qualité des tissus de cette époque était meilleure que celle d’aujourd’hui, c’est pourquoi elle est « très attentive » aux produits qu’elle sélectionne.
Une fois lavé et coupé en pièces, le tissu est envoyé à Villeurbanne dans un atelier qui s’occupe de la confection des modèles. Ces vêtements sont ensuite vendus entre 35 et 50 euros.
Pour les parents intéressés, les créations de Mélanie sont visibles sur son site internet www.melaniesola.com et la boutique en ligne de la marque associée, Bao, est à l'adresse habit-bao.com.
20 ans d’expérience dans le textile
Mélanie Sola a été formée à la chambre syndicale de la couture parisienne puis a travaillé chez Cotelac dans l’Ain. Elle a également collaboré avec de grandes boutiques spécialisées dans les vêtements pour enfants tels que « la Compagnie des petits » ou encore « Du Pareil Au Même ».
Grâce à cette expérience professionnelle, Mélanie a su se forger « une connaissance approfondie du processus de conception et fabrication du vêtement », précise-t-elle sur son site, avant de se consacrer quasi exclusivement aux vêtements d’enfants qu’elle estime « ludiques et gais ».