La fédération de Wallonie-Bruxelles s’offre 16 000 places en crèches
Actualité publiée dans "International" le 18/11/2013 - Mise à jour le 25/11/2013
En approuvant le nouveau contrat de gestion de l’Office national de l’enfance (ONE) 2013-2018, le gouvernement de la Féderation de Wallonie Bruxelles a également validé le Plan Cigogne III officialisant la création de 16 000 nouvelles places en crèches d’ici 2022.
Un plan massif de création de crèches
En Belgique francophone, les familles connaissent également de grosses difficultés pour faire garder leurs tout-petits. D’après l’Office de la naissance et de l’enfance (ONE), le taux de couverture des crèches en Région wallonne et à Bruxelles atteignait à peine les 28,2 % fin 2012, alors même qu’un nouveau baby-boom est annoncé pour la région bruxelloise.
Face à l’urgence de la situation et dans le cadre de la validation du contrat de gestion de l’ONE, le gouvernement de la fédération de Wallonnie-Bruxelles a finalement permis la validation du plan d’action Cigogne III et ainsi la création de plus de 15 000 nouvelles places d’ici 2020.
Concrètement, le plan Cigogne III s’articule en trois phases :
- La première phase prévoit la création de 2570 places d’ici la fin de l’année 2014 ;
- La deuxième phase prévoit la création de 1600 places par an soit un total de 6400 places pour la période 2015 -2018 ;
- Idem pour la troisième phase qui s’étend de 2019 à 2022.
D’après le site d’information belge rtbf.be, « d’ici 2022, le nombre de places serait de 4 665 à Bruxelles, 4 163 à Liège, 3 996 en Hainaut, 844 à Namur, 687 en Brabant wallon, 495 en province de Luxembourg ».
Un accueil plus performant ?
Pour les autorités et les services de l’ONE , cette validation ne se résume pas à une simple augmentation de l’offre d’accueil des moins de 3 ans. Le contrat de gestion de l’Office 2013-2018 prévoit également la mise en place de nouvelles mesures d’accompagnement des familles et le développement des services médicaux néonataux.
À l’approche des élections communales de 2014, certaines familles restent sceptiques, craignant des annonces plus politiques que réalisables, et attendent la concrétisation de ces annonces de pied ferme.