Jonathan Cyrot, cofondateur de Kid'S Cool
Article publié dans "Rencontres" le 15/03/2013 - Mis à jour le 21/02/2014
Dans cette deuxième rencontre de la semaine, nous avons l'honneur d'interviewer Jonathan Cyrot, cofondateur du réseau de crèches Kid'S Cool. Nous revenons avec lui sur son expérience d'entrepreneur, sa vie de famille et sur l'actualité récente de la petite enfance.
Le réseau Kid’S Cool, implanté à l’est et au sud de Paris, a été le premier à nous contacter pour référencer leurs 4 crèches. Une interview des fondateurs nous est naturellement venue à l'esprit, et nous avons eu le plaisir de nous entretenir par téléphone avec Jonathan Cyrot, cofondateur avec Gabriel Ben David de Kid’S Cool.
Deux entrepreneurs pas comme les autres, puisque tous deux sont issus de la finance et sont sortis de l'ESSEC Business School en 2008, pour se lancer dans l'aventure moins de deux ans plus tard. Un parcours qui n'est pas sans rappeler le cheminement suivi par Rodolphe et Édouard Carle, créateurs du réseau Babilou.
La création de Kid’S Cool
Créer un réseau de crèches n'est pas une mince affaire, d'autant plus pour deux créateurs qui ne sont pas issus d'une formation dans la petite enfance. Jonathan Cyrot nous expose les motivations qui ont donné naissance à Kid’S Cool et les défis que les deux cofondateurs ont relevés.
Quelle démarche vous a amenée à créer Kid’S Cool ?
Notre parcours a de quoi surprendre, mais en 2009 ma situation professionnelle et surtout celle de Gabriel ne nous satisfaisaient pas entièrement. Gabriel travaillait en salle de marché et ne s'épanouissait pas dans un univers où chacun ne pense qu'à son salaire et ses bonus de fin d'année. Pour ma part, j'étais très satisfait de mon poste puisque j'aidais de jeunes sociétés à trouver des investissements, mais j'étais loin de me sentir complètement épanoui dans ma vie professionnelle. Après quelques réflexions, nous avons pensé qu'une entreprise qui apporte quelque chose à la société nous permettrait vraiment de nous épanouir.
Le choix de la petite enfance n’a pas été une évidence, pendant 4 mois, nous avons pensé à plusieurs thèmes pour la création de notre société. La création de crèches était l'un des sujets possibles, il m'attirait étant donné que la petite enfance est un environnement qui me passionne, j'ai fait des baby-sittings dès l'âge de 14 ans et j'adore m'occuper des enfants. Cependant, ce n'est pas ce qui a décidé la création de Kid’S Cool.
Bien que nous ne soyons pas de grands entrepreneurs dans l'âme, nous avons utilisé une approche très rationnelle pour ce choix. Début 2009, le marché des crèches privées était très jeune, les crèches interentreprises n'existaient que depuis peu de temps dans leur configuration actuelle, et ce secteur semblait vraiment porteur. Nous avons donc creusé dans cette direction et avons fixé notre choix après avoir évalué les opportunités et les risques du projet.
Vous avez suivi une démarche d'entrepreneur très rationnelle, qui peut surprendre par le manque de vocation pour la petite enfance. Comment avez-vous dessiné la démarche pédagogique de Kid’S Cool ? Présente-t-elle une particularité ?
Puisque nous n'avons aucune compétence en terme de formation dans la petite enfance, toute la pédagogie mise en place dans nos crèches a été développée avec des personnes qualifiées, dont nous nous sommes entourés au moment de la création de Kid’S Cool. Nous ne prétendons pas avoir une démarche pédagogique particulièrement innovante, je pense sincèrement qu'aucune pédagogie dans la petite enfance ne se démarque profondément des autres, excepté une ou deux sociétés qui ont des démarches organisées autour de la musique ou de la langue.
Cependant, Kid’S Cool a une petite spécificité dans sa pédagogie : le principe de petite famille. Excepté les sections des crèches réservées aux enfants qui ne marchent pas encore, les autres sections sont systématiques composées d'enfants d'âges mélangés. Ce système apporte beaucoup de flexibilité pour coller au rythme de chaque enfant, puisque la marche des petits n'est jamais acquise pile au moment de la création des sections, en septembre et janvier. Ainsi, les enfants qui apprennent à marcher en cours d'année passent progressivement dans une section d'enfants moyens et grands qui marchent déjà. L'organisation de nos crèches est pensée pour coller au rythme de l'enfant, et tous nos plans d'aménagement des locaux sont tournés autour de ce concept.
Pour votre première crèche, comment ont été choisis les types de structures et les tailles ?
Au lancement de notre projet, nous avons commencé par chercher des biens immobiliers. Nous n'avions que 26 ans et avions investi toutes nos maigres économies, le besoin financier représentait un véritable barrage pour nos débuts. Nous avons heureusement réussi à obtenir un emprunt bancaire contre-garanti par Oseo (NDLR : Oseo garanti le remboursement d'une partie du prêt). C'est cette enveloppe financière qui a encadré la recherche des locaux pour la première crèche.
Nous avons cherché à nous établir à Saint-Maur-des-Fossés, pour la simple raison que Gabriel y a vécu longtemps. La connaissance du terrain était un atout important. La première visite de la PMI dans les locaux que nous avions trouvés a été un succès, et la PMI nous a beaucoup soutenus par la suite. Leur appui a été essentiel, notre âge et notre parcours dans la finance ne suscitaient pas nécessairement la confiance de prime abord. La taille de la crèche a été finalement fixée à 40 berceaux en concertation avec la PMI.
Concernant le type de structure, cette première crèche interentreprises est un établissement traditionnel. Nous avions initialement prévu de nous lancer dans les micro-crèches, mais ce type de structure était beaucoup trop jeune à l'époque et la PMI nous a déconseillé de nous lancer au démarrage dans ce type d'établissement. (NDLR : voir la fin de l'interview)
Comment avez-vous recruté votre personnel ?
Nous travaillons exclusivement avec Pôle Emploi et par notre site internet. Dans notre secteur, le recrutement via Pôle Emploi fonctionne très bien, d'autant plus dans le Val-de-Marne, où l'on trouve beaucoup de professionnels travaillant en crèche privée à l'ouest de Paris, mais qui habitent à l'est. Nous ne rencontrons aucun problème pour le recrutement du personnel via Pôle Emploi.
Avez-vous bénéficié d'un soutien financier des collectivités locales, ou de la CAF, pour la création de vos crèches ?
Nous n'avons bénéficié d'aucune aide financière de collectivités locales pour notre première crèche. Concernant le soutien de la CAF, notre première structure a été ouverte sans les subventions habituellement sollicitées au démarrage. Nous ne remplissions pas les critères requis au moment de la création de notre projet pour prétendre à un financement, notamment d’un point de vue de pré-remplissage par des entreprises du projet.
Cependant, elle a décidé de nous accompagner à postériori, deux mois après l’ouverture de l’établissement, suite à une visite de nos locaux, le contrôle de la qualité de notre accueil ainsi qu’un taux de remplissage satisfaisant. L'aide financière que la CAF nous octroie à présent est fondamentale pour l'amélioration de la qualité d'accueil de nos structures et le développement de nouvelles crèches.
Désormais, la CAF a confiance en vous ?
Nous comprenons la CAF pour notre première crèche, ces investissements sont très importants, la CAF ne peut pas financer n'importe quel projet via des fonds publics et il est logique que des critères objectifs soient pratiqués pour sélectionner les projets. La CAF a pour objectif la pérennité des établissements et craint, à juste titre, des projets mal conçus, financés et qui ferment rapidement après leur ouverture.
Nous avions simplement à faire nos preuves aux yeux de la CAF, c’est-à-dire à faire ce que nous avions promis : accueillir les familles dans un environnement idéal pour les enfants et mettre tout en oeuvre pour que la qualité d'accueil soit irréprochable. La CAF recherche des structures pérennes qui ont ces qualités, les investissements portent sur une durée minimum de 10 ans, il est donc logique que la CAF ne retienne que les projets sérieux.
Désormais, la CAF finance systématiquement nos nouveaux projets en amont et nous travaillons en partenariat étroit avec elle, étant un pilier central essentiel du secteur.
De nouvelles crèches sont déjà annoncées, qu'en est-il concrètement ?
À ce jour, Kid’S Cool anime quatre crèches : deux à la Varenne-Saint-Hilaire (un quartier de Saint-Maur), une à Montrouge et une autre à Ormesson-sur-Marne. Cette dernière est par ailleurs une délégation de service public, nous avons remporté un appel d'offres à la fin de l'année 2011, et la crèche a ouvert le 14 janvier 2013.
Nous avons actuellement trois nouveaux projets en cours :
- à Saint-Maur à nouveau, mais de l'autre côté de la ville, rue Garibaldi pour 48 berceaux ;
- à Bourg-la-Reine pour une crèche de 30 berceaux ;
- et probablement une micro-crèche dans le 15e arrondissement de Paris.
Parent et entrepreneur à la fois
Kid’S Cool, c'est aussi deux dirigeants qui ont leur vie personnelle, et Jonathan Cyrot est père de deux enfants encore très jeunes. Le côté professionnel et familial semble pourtant très bien se marier pour les deux entrepreneurs.
Vous êtes papa de deux enfants qui n'ont pas encore l'âge d'aller à l'école. Comment ça se passe pour les faire garder ?
On a eu de la chance ! Pour notre premier enfant, ma femme était entre deux jobs, mais a tout de même bénéficié de 5 mois de congés maternité et s'est occupée de notre aînée pendant cette période. Il fallait néanmoins penser à la suite ! Vers la fin des congés de ma femme, nous avons eu la chance d'avoir une place dans une crèche associative.
Le deuxième est tout neuf, il est né en décembre 2012, mais nous avons demandé très tôt une place dans la même crèche et il pourra rentrer en crèche à la fin du congé maternité de ma femme. On a la chance d'avoir nos deux enfants en crèche près de chez nous, dans le dix-neuvième arrondissement de Paris
En tant que cofondateur d'une entreprise, trouvez-vous le temps pour votre vie de famille ?
Gabriel et moi ne sommes pas des bourreaux de travail, et nous avons décidé de profiter de la souplesse de notre statut et de prendre le temps pour notre vie personnelle. Nous estimons que cet équilibre est fondamental dans la réussite de notre entreprise.
L'avantage (et l’inconvénient !) lorsqu'on est à son compte, c'est de travailler comme vous voulez, un ordinateur portable et un téléphone portable suffisent dans notre cas. J'en profite donc pour rentrer de temps en temps à 17h30 chez moi, aller chercher les enfants à la crèche quand je le peux et passer du temps avec ma famille. Quand tout le monde est couché à la maison, je reprends le travail si nécessaire. J'aménage aussi du temps de travail sur les week-ends ou pendant les fêtes.
Dans 5 ans, avez-vous une idée de vos situations professionnelles et familiales ?
Se projeter dans 5 ans est assez difficile ! Même si en tant qu'entrepreneurs, nous établissons des business plans, nous vivons quand même beaucoup au jour le jour et c'est très épanouissant ! Nous voulons bien entendu développer notre réseau de crèches, mais impossible de donner maintenant une perspective à 5 ans.
En terme de vie de famille, je pense que d’ici 5 ans, Gabriel sera marié et aura peut-être des enfants ! Pour ma part, j'aurais éventuellement un troisième enfant, mais pour le moment on va consolider la vie famille autour de 2 enfants, c'est déjà assez sportif !
Retour sur l'actualité avec Jonathan Cyrot
L'interview d'un acteur de terrain de la petite enfance se devait d'avoir une partie consacrée à l'actualité et à la politique. Jonathan Cyrot nous donne son point de vue sur la création de structure, sur le décret Morano et sur les micro-crèches.
La demande en place de crèche est très forte en France, pourtant les structures mettent du temps à apparaitre. Est-il difficile de créer une crèche en partant seul ou à deux ?
Oui c'est difficile, et heureusement ! Pour rejoindre ce que je vous disais sur la création de notre première crèche, il est indispensable que ce soit compliqué pour les personnes qui se lancent dans cette aventure. La création d'une crèche nécessite beaucoup de rigueur, les porteurs de projet doivent être réellement motivés et ne pas uniquement vouloir « surfer » sur un marché porteur. L’accueil de jeunes enfants est un sujet sérieux qui demande une attention permanente.
Nous sommes bien entendu sur un marché à but lucratif, nous restons une société privée, mais il faut bien comprendre l'objectif poursuivit par les administrations telles que la CAF ou la PMI. Elles rendent les projets exigeants pour tester la motivation des porteurs de projet dans leur qualité et leur durée. Elles accompagnent l’ensemble des projets et sont très constructives dans leurs remarques pour proposer le meilleur accueil possible aux familles.
Il faut prendre en compte la jeunesse du marché, il a été créé il y a environ 10 ans et se développe fortement depuis 5 ans seulement. L'ouverture d'un service public au privé est particulièrement délicate dans le domaine de la petite enfance, il faut garantir un environnement qui a des qualités d'hygiène, d'encadrement et de personnel irréprochables.
Il est donc impératif d'avoir des administrations publiques de tutelle, qui vous challengent, qui vous imposent des contraintes, non pas pour vous mettre des bâtons dans les roues, mais pour avoir la certitude que le denier public est bien investi et qu’un réel service public est rendu. C'est leur devoir de ne pas investir les impôts du contribuable de manière irréfléchie, c'est pourquoi les commissions étudient à fond les projets. C'est la raison pour laquelle la création de crèches doit être prise au sérieux.
En tant que parents, si un problème survient dans un établissement, le personnel de la crèche est montré du doigt, mais ce sont aussi les administrations qui seront en partie tenues pour responsables, puisqu'elles ont dispensé les agréments. Nous considérons que les administrations font leur travail et qu'elles le font bien.
Aujourd'hui encore, même si Kid’S Cool existe depuis quelques années et a et plusieurs crèches ouvertes, que les parents sont satisfaits et nous font bonne presse, les PMI sont toujours exigeantes sur les plans, les taux d'encadrements, etc. C'est justifié et tout à fait normal, nous faisons au mieux pour répondre aux critères les plus stricts pour l'accueil des enfants.
Qu'attendez-vous de la consultation nationale sur la petite enfance orchestrée par Dominique Bertinotti ? Il semble acquis que le décret Morano sera abrogé.
Sincèrement, nous pensons que le décret Morano provoque beaucoup de tapage médiatique sans que nous soyons réellement concernés dans notre gestion quotidienne et nos projets, notamment sur les taux de personnel qualifié descendu à 40%. Dans les faits, aucune de nos crèches aujourd'hui n'exploite réellement cet article du décret. Dans nos crèches, nous avons un taux de personnel qualifié de 70 à 75%, notamment parce que ce personnel est plus stable, et que la qualité de l'accueil s'en trouve améliorée.
Dans le privé, en crèche inter entreprise ou en délégation de service public, nous sommes toujours attendus au tournant, probablement autant voire plus que dans le public. Le moindre faux pas est immédiatement mis en exergue, nous faisons donc tout pour éviter les erreurs, et c'est pour cela que nous prenons du personnel qualifié et formé.
Au niveau des taux d'encadrement dans les crèches, sauf cas extrêmement rare (arrêts maladie multiples et simultanés), les taux sont très élevés. Dans nos crèches, en gérant les rotations, l'impact des 35 heures, et en fonction des plannings du personnel, notre taux d'encadrement est de presque un professionnel pour 3 enfants de 10h30 à 17h. Et ce taux n'a rien de surprenant, on le retrouve dans la majorité des crèches que nous connaissons.
Les protestations émises contre l'assouplissement de l'accueil d'enfant en surnombre prêtent à discussion. Cette modification répond réellement aux besoins des parents, alors qu’aujourd'hui on trouve de plus en plus de parents qui travaillent aux 4/5em pour avoir une journée par semaine avec leur enfant, nous recevons ainsi de nombreuses demandes de garde à temps partiel. Cet aménagement nous permet de rapprocher du maximum des taux de remplissage de nos crèches, c’est-à-dire 100%, en accueillant ponctuellement plus d'enfants sur une journée.
Il faut bien comprendre que la CAF cherche à financer des structures qui sont bien remplies, mais surtout pas de crèche qui excède son nombre d'enfants accueillis en temps plein. Pas question qu'une crèche fonctionne en permanence à 20% d'enfants accueillis en plus du maximum de berceaux. Il nous semble que le fonctionnement de l'accueil en surnombre a été mal expliqué dans la presse, donnant l’impression que nous allions remplir à outrance les établissements ; alors qu'il correspond réellement à un changement dans le mode vie des parents.
Quoi qu'il en soit, nous avons entendu que maintenant le décret allait être abrogé, nous nous organiserons autour des changements qui en résulteront. Cela ne posera pas de difficulté importante, les crèches fonctionnaient bien avant le décret, son abrogation ne va pas changer fondamentalement les choses. Le marché est jeune, mais les parents en discutent et quelques sondages sortent : l'accueil en crèche privée est de très bonne qualité, les structures sont neuves, extrêmement bien équipées.
Je pense qu'au fur et à mesure, l'image du privé s'améliore. Force est de constater que le nombre de places en crèche a explosé depuis l'arrivée du privé, et qu'il a le pouvoir d'accélérer les choses.
Que pensez-vous des structures de type micro-crèche ?
Lors de la création de Kid’S Cool en aout 2009, nous pensions ne faire que des micro-crèches. Cependant, il régnait une sorte de flou du fait de la jeunesse de ces structures et créateurs et administrations se posaient des questions sur la meilleure manière d’appliquer concrètement cette nouvelle possibilité.
Aujourd'hui on voit fleurir de nombreuses micro-crèches, en particulier dans les grandes agglomérations. L'avantage des micro-crèches est la possibilité d'utiliser des petites surfaces, et dans une ville comme Paris, c'est un atout majeur ! La qualité de l'accueil dans les micro-crèches, lorsqu'elles sont créées par des réseaux de crèches, est largement comparable à la qualité en structure traditionnelle : le fonctionnement est proche, les taux d'encadrement sont bons, les établissements sont neufs et bien équipés, l'architecture des locaux est pensée pour la sécurité des enfants. La micro-crèche est un très bon moyen de développer l'offre d'accueil, surtout dans les grandes villes.
Comme je l'indiquais précédemment, nous nous lançons dans la micro-crèche à Paris, et nous comptons bien maintenir notre qualité d'accueil, qui est plébiscitée par les parents. Nous ne voulons absolument pas céder à la facilité et profiter de la souplesse de la réglementation en micro-crèche, il est juste plus simple de trouver des locaux adaptés et adaptables à Paris pour ouvrir ces structures. Nous serons particulièrement vigilants sur la qualité d'accueil de nos futures micro-crèches.
Avez-vous une dernière chose à ajouter ?
Nous évoluons dans un marché jeune, historiquement public, où le privé commence à prendre de l’importance et à prouver sa valeur. Nous sommes convaincus que ces critiques n'ont pas lieu d'être, nous avons les mêmes agréments que le public, nous restons très vigilants à l’accueil que nous proposons aux familles. Nous avons la même exigence que le public pour l'accueil des enfants, tout est construit autour de ça.
Les administrations, la CAF et la PMI travaillent aujourd'hui en partenariat avec le privé et non contre le privé. Les projets qui sont agrés et financés sont sérieux, et le nombre de places en crèche ne connaitrait pas le même développement sans le dynamisme qu'apporte le privé.
Merci à Jonathan Cyrot et à Gabriel Ben David de nous avoir accordé cet interview téléphonique, nous espérons pouvoir leur donner la parole régulièrement à l'avenir, à travers des réactions à l'actualité de la petite enfance. Vous pouvez découvrir le réseau de crèches Kid’S Cool sur AlloCreche, ainsi que sur le site internet de Kid’S Cool.