Structures d'accueil à la Réunion : la FDPE lance un cri d'alarme
Actualité publiée dans "Actualité locale" le 29/11/2012
Depuis l'annonce de la non-reconduction d'une aide départementale, la FDPE estime que les structures de la petite enfance de la Réunion sont menacées. Le conseil général, lui, réagit et explique cette décision. Une autre allocation devrait être mise en place.
La FDPE se mobilise
La fédération départementale de la Petite Enfance (FDPE) a été créée en 2008 et permet la coopération entre les associations nationales et départementales des structures de la petite enfance et assure la défense des intérêts des membres de ces établissements.
Cette association représente aujourd'hui 45 établissements, 420 salariés et environ 1 200 places d'accueil. Après la décision du conseil général de ne pas reconduire une des aides destinées à la petite enfance, la FDPE s'inquiète et estime que « l'avenir des structures de la petite enfance est menacé ».
Cette décision représenterait un montant d'environ 2 millions d'euros en moins dans le budget 2013. La FDPE rappelle que ces « structures fonctionnent en grande partie grâce au financement de la caisse d'allocations familiales, des mairies et du département » et que « cette suppression met en péril » l'avenir de ces établissements.
Compte tenu du fait que la Réunion recense l’un des plus grands nombres de naissance en Europe, la FDPE estime qu'il « y a urgence » et demande la mise en place d'une table ronde.
Le Conseil général s'explique
Suite à ce communiqué, le conseil général explique cette décision. Selon lui, cette aide « ne peut être maintenue dans sa forme actuelle du fait de l'accroissement sans précédent des dépenses de solidarité obligatoires ».
Le CG précise néanmoins que le 7 novembre dernier, « une allocation en faveur de la petite enfance a été votée ». Cette dernière sera « intégrée au contrat de solidarité départementale destiné aux communes ». Le conseil général encourage donc les « structures d'accueil à se rapprocher de leurs communes ».