Bébé-surprise en Saône-et-Loire
Actualité publiée dans "Insolite" le 26/03/2012
Une femme de 35 ans a accouché de son troisième enfant sans même savoir qu'elle était enceinte. La femme s'est rendue à l'hôpital pour de simples maux de ventre ne s'imaginant pas être enceinte, car elle prenait un moyen de contraception et avait toujours ses règles.
Un déni de grossesse et un troisième enfant
Sandrine et Franck Pradaux sont désormais parents d'un troisième petit garçon.
La femme était encore au travail la veille de son accouchement et loin de se douter qu'elle était enceinte. En effet, elle continuait à prendre son moyen de contraception et avait ses règles.
C'est mercredi dernier, lorsqu'elle arrive aux urgences pour des maux de ventre que les médecins la conduisent au service maternité.
Elle explique « Quand je suis arrivée, à 7 heures, on m’a tout de suite dirigée vers la maternité, et là on m’a rapidement annoncé que j’allais mettre au monde un enfant. Cela m’a laissée sans voix. ». Un bébé naît alors avec de belles mensurations : 3,590 kg et 51 cm, « Ça m’a fait tout drôle ! » a déclaré le mari.
Une sage-femme de la maternité déclare « c'est de toute évidence un déni de grossesse . Eh oui, il est parfaitement plausible que Mme Pradaux ait continué d'avoir ses règles ! ». En effet, le déni de grossesse est le fait qu'une femme soit enceinte sans en avoir conscience.
Faute de cette conscience, le ventre ne grossit pas beaucoup et la grossesse pas inaperçue aux yeux de tous. L'absence de règle qui caractérise la grossesse peut également faire défaut. Il faut savoir que l'enfant nait avec des proportions normales. Il est en fait logé debout, dans l'utérus resté vertical. Le nombre de dénis de grossesse est de 1 pour 300 à 600 grossesses.
Quand le déni dure jusqu'au terme de la grossesse, l'accouchement est un choc psychologique important pour la mère qui n'a pas pu se préparer à l'accueil de l'enfant. Cette confrontation brutale avec la réalité peut occasionner une vraie peur panique qui peut conduire à des pulsions infanticides. Heureusement pour cette famille ce n'est pas le cas. Ils ont choisi d'appeler Romain leur « bébé fantôme », comme le qualifient les médecins.