Angoulême : un pôle petite enfance de 300 places pour 2014
Actualité publiée dans "Actualité locale" le 22/08/2013
À Angoulême, le pôle petite enfance tant attendu devrait ouvrir ses portes au printemps 2014. Grâce à ce dernier, la ville devrait augmenter sa capacité d’accueil de 100 places, mais ce projet a déjà pris beaucoup de retard.
Un soulagement pour les familles
Cette structure qui sera la plus grande de l’agglomération d’Angoulême regroupera les différents dispositifs existants aujourd’hui : la crèche de la Grande-Garenne, la halte-garderie de Basseau, l’accueil et accompagnement de l’appartement Kalis, le lieu d’accueil enfants-parents Coussins Câlins et la salle d’activités du relais assistants maternels.
Au total, le bâtiment proposera 300 places pour accueillir les Angoumoisins âgés de 0 à 4 ans, soit 100 places de plus qu’aujourd’hui. L’ouverture de ce pôle petite enfance est prévue pour le printemps prochain.
Pour le maire, Philippe Lavaud, interrogé par Charente Libre, ce lieu « de rencontres, d’éducation, d’échange et de mixité » permettra aux enfants de ne plus changer d’endroit en fonction de leur âge et « évitera aussi aux parents de courir d’un lieu à l’autre pour poser leurs enfants ».
Pour s’adapter au mieux à tous les besoins la structure propose « toutes les formes d’accueil, y compris pour des gardes ponctuelles » explique le maire.
Une ouverture 2 ans après la date annoncée
À l’origine, l’ouverture de cette crèche avait été annoncée il y a 2 ans, mais les travaux, débutés fin 2012, ont été retardés puisque ce « bâtiment paysage », entièrement en bois, est construit « sur un terrain argileux très difficile », explique Claude Zevert, technicienne de la ville chargée de l’affaire, au quotidien local.
La construction de ces 1 300 m2 comprenant 3 terrasses-jardins suspendues, une salle de jeux avec une pataugeoire, des salles de motricité, de peinture et bien d’autres aura coûté 2,9 millions d’euros.
Cette somme a été prise en charge à hauteur de 671 950 euros par la Ville, 445 822 par le Conseil général, 681 845 par la région et 600 383 par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), c’est-à-dire l’État.