Un exosquelette imprimé en 3D pour une petite fille de 2 ans
Actualité publiée dans "Insolite" le 14/08/2012 - Mise à jour le 08/01/2014
Une fillette de 4 ans, souffrant d'arthrogrypose, a retrouvé l'usage de ses bras grâce à un exosquelette fabriqué par une imprimante 3D. Ce sont les médecins d'un hôpital du Delaware aux États-Unis qui en ont eu l'idée.

Une enfant souffrant d'arthrogrypose
La petite Emma, 2 ans, est atteinte depuis la naissance d'une maladie orpheline, l'arthrogrypose, qui l'empêche de bouger ses membres supérieurs sans aide.
Née avec les jambes entourées au niveau de ses oreilles, elle a subi plusieurs interventions et de nombreux plâtres ont été mis en place, mais rien n'a changé, la petite Emma ne pouvait ni manger, ni jouer toute seule et elle ne pouvait pas non plus enlacer ses proches.
Megan Lavelle, mère de la petite Emma, a assisté à une conférence où était présenté le « Wilmington Robotic Exoskeleton (WREX) », un exosquelette biomécanique, créé par le Dr Tariq Rahman dans un hôpital du Delaware aux États-Unis.
Cette découverte permettrait à des patients souffrant d’arthrogrypose de bouger leur bras grâce à un système d’élastiques et d’articulations artificielles.
Un exosquelette imprimé en 3D
Suite à cette conférence, ses parents l'inscrivent dans ce programme dans l'hôpital en question, seulement, l'exosquelette étant constitué de pièces en métal est trop lourd et inadapté pour la petite fille.
Les médecins décident alors de le fabriquer à partir d'une imprimante 3D, qui permet de concevoir des objets en projetant sur une surface lisse plusieurs couches de thermoplastique à partir d'un dessin.
L'exosquelette imprimé en 3D a aussi pour avantage de pouvoir être recréé au fur et à mesure du développement de l'enfant. La petite Emma n'est pas la seule à bénéficier de ce système, l’exosquelette WREX est utilisé depuis 3 ans dans cet hôpital et une quinzaine d’enfants l'utilisent aujourd’hui.
Megan Lavelle explique, lors d'une vidéo publicitaire pour l'entreprise d'imprimante 3D Stratasys, qu'aujourd'hui Emma « peut faire ses devoirs » et peut aussi « interagir avec ses camarades ».
Pour en savoir un peu plus sur Emma et son exosquelette, vous pouvez visiter cette page le site de Stratasys.