Échec scolaire : l'institut Montaigne mise sur les crèches
Actualité publiée dans "Société" le 01/08/2012
Pour l'institut Montaigne, l'école primaire est le point faible du système éducatif français. L'institut est en accord avec le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, et estime qu'il faut lutter contre l'échec scolaire dès la petite enfance.

L'institut en accord avec le gouvernement
L'institut a été créé en 2000 par Claude Bébéar et est un laboratoire d'idées financé entièrement de manière privée.
Des chercheurs se réunissent en groupe de travail pour élaborer des propositions concrètes de long terme en ce qui concerne les enjeux politiques importants de notre société, par exemple sur le système éducatif.
Le dernier rapport de l'institut estime que le « maillon faible » du système éducatif français n'est autre que l'école primaire. Elle a donc besoin d'être réformée, comme le suggérait Vincent Peillon.
Selon l'institut, c'est à l'école primaire que « s'aggravent les inégalités et se forment les difficultés qui perdurent tout au long de la scolarité ». Une étude de l’observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) de 1996 rappelle que le coût d'un élève français de primaire est plus faible que celui de ses voisins européens.
Lutter contre l'échec scolaire
Pour remédier au problème du système éducatif et en particulier lutter contre l'échec scolaire, l'institut soutient le ministre pour « une année scolaire plus ample et moins dense » qui comprendrait donc 5 jours de cours à 20 heures hebdomadaires maximum.
Dans le but d'enrayer les faiblesses de l'éducation en France, l'institut propose de la création de 15.000 places supplémentaires dans les crèches situées en zones urbaines sensibles (ZUS).
Il appelle également à une stimulation précoce des capacités d'éveil des élèves et de l'apprentissage du langage, à plus de pédagogie dans la formation des maîtres, et à une implication renforcée des parents et des familles dans la lutte contre l'échec à l'école.