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Belgique : le français remis en cause dans plusieurs crèches

Actualité publiée dans "International" le 12/03/2012

Un nouveau décret flamand exigera au moins un travailleur néerlandophone par crèche reconnue en Flandre. Le personnel de ces structures d'accueil pour enfants devra donc pouvoir attester de sa connaissance active du néerlandais.

Belgique : le français remis en cause dans plusieurs crèches
Logo du ONE © Office des Naissances et de l'Enfance

Un décret flamand pour favoriser les néerlandophones

Le décret a pour but de permettre, aux inspecteurs flamands et aux parents néerlandophones, de se faire comprendre dans les maisons d'accueil d'enfants de moins de six ans agréées par l'organisme «Kind en gezin» à Bruxelles.

Le personnel des crèches concernées devra donc attester de sa connaissance du néerlandais. Il disposera pour cela de plusieurs moyens notamment la réussite d'un examen du Selor.

Le futur décret prévoit également 55 % de places prioritaires pour les enfants dont un des parents parle le néerlandais.

Ce décret provoque déjà la colère de la Ligue de Familles, car, comme pour les écoles flamandes, les enfants dont un des parents est néerlandais auront la priorité sur les autres.

Paul Delva, à l'origine de cette proposition explique cette dernière.

« Cette proposition n'est aucunement un signe d'exclusion quelconque. La seule chose que nous voudrions, c'est de pouvoir donner l'assurance à des ménages néerlandophones qui habitent Bruxelles que leur enfant puisse accéder tout simplement à une crèche néerlandophone. »

L'ONE : outil de reconnaissance pour les crèches francophones

En Belgique, certaines crèches sont agréées par l'organisme francophone l'ONE (Office des Naissances et de l'Enfance), mais la plupart le sont par Kind en gezin car les exigences étaient jusqu'à présent moins strictes.

À l'approche de ce décret, plusieurs crèches chercheraient à passer à l'ONE, Marie-Paule Berhin, responsable du département Accueil de l’ONE, estime en effet que les exigences flamandes seraient moins strictes que celles de l'ONE.

« On constate que le personnel qui se tourne vers nous possède parfois une formation minimale. Cependant, nous n'allons sûrement pas assouplir nos critères. »

Ce projet de décret flamand s'inscrit dans le contexte de pénurie de place dans les crèches à Bruxelles. Une pénurie qui touche tous les Bruxellois sans distinction linguistique. Mais ce dernier doit encore être approuvé en séance plénière au Parlement flamand.

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