L’accueil des moins de 3 ans, bien qu’inégal, s’améliore en France (rapport)
Actualité publiée dans "Société" le 19/11/2013
En France, en 2012, le taux de garde des enfants de moins de 3 ans a augmenté et a atteint 52 places pour 100 enfants. Le 8e rapport de l’Observatoire national de la petite enfance révèle que, malgré cette amélioration, les solutions de garde restent inégales selon les régions.

52 places pour 100 enfants
Le 8e rapport de l’Observatoire national de la petite enfance sur les solutions de garde en France vient d’être publié par la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF). Il montre que la capacité d’accueil des moins de 3 ans s’est améliorée.
En janvier 2012, le pays proposait en moyenne 52 places pour 100 enfants contre 48 places pour 100 enfants en 2008.
Ces différentes places comprennent tous les différents modes de garde : crèche, halte-garderie, assistantes maternelles ou encore les salariés à domicile, mais certaines solutions sont privilégiées par les parents. Selon le rapport, les assistantes maternelles représenteraient à elles seules 30,5 % des places, viendraient ensuite les crèches avec 15,8 %. Les écoles maternelles et les salariés à domiciles représentent quant à eux respectivement 3,9 % et 2 % des places.
Des inégalités territoriales
Malgré cette légère amélioration, l’Observatoire national de la petite enfance rappelle que d’importantes disparités existent selon les différentes régions et les différents départements.
Les parents à la recherche d’une solution de garde pour leur enfant auraient plus de chance de la trouver s’ils vivent dans l’ouest de la France. De fait en regroupant la Bretagne, la Basse-Normandie et la région du Poitou-Charentes, il est possible d’accueillir entre 66 et 85 % des enfants de moins de 3 ans.
Consciente de ce problème, la ministre de la Famille, Dominique Bertinotti explique qu’un « effort sans précédent est fait en faveur du développement des modes d’accueil pour les enfants de moins de 3 ans » pour permettre la création de 275 000 places d’accueil d’ici 2017 et montrer l’engagement de l’État « en faveur de la jeunesse ».